Hommages

Une légende passe à un autre monde.

Le 25 Septembre 2021, Jean-Claude Boucher, ardent combattant de la lutte pour la condition masculine, agriculteur, gérant, bâtisseur, conseiller financier et juridique, écrivain, poète, un mari dévoué et un père aimant, bref, un homme au mille et un chapeaux, nous a quittés pour, nous l’espérons, un monde meilleur.

Ceux qui ont eu la chance de bien le connaître n’auront pas besoin d’explication pour réaliser qu’un grand homme, réputé et très bien connu dans certains cercles, s’est éteint.

Il aura été surtout reconnu pour son travail acharné auprès de l’Après-Rupture, défenseur des droits des hommes et de la condition masculine en général. Une figure de proue travaillant à casser les vagues d’un système féministe hors de contrôle, il s’est fait un devoir d’aider au passage le plus de gens possible, tout en luttant pour la victoire de la vérité face à des hordes mensongères.

Co-auteur du collectif « 300,000 femmes battues, y avez-vous cru? », il a utilisé encore une fois son acharnement pour exposer la vérité face aux fausses statistiques du Ministère des Services Sociaux du Québec. Ce collectif n’a laissé aucun lecteur indifférent, d’un côté ou de l’autre. Les effets de cet ouvrage ont des répercussions encore de nos jours.

L’un des membres fondateurs du Mouvement pour la survie des agriculteurs, il a fait notamment une grève de la faim pour sensibiliser la population, les parlementaires et tous ceux concernés par le problème important des faillites agricoles. Il aura, entre autre, contribué à laisser une marque qui perdure à ce jour, dans la Loi sur les Banques et à l’Office du crédit agricole, notamment au régime de financement qui a été modifié depuis, mettant fin aux faillites.

Son ouvrage, intitulé « L’O.C.A.Q assassine l’agriculture », paru en 1984, quasi prophétique et encore très d’actualité, dénonçait les pratiques politiques face aux agriculteurs, mais également le futur qui nous attend avec l’agriculture industrielle, vendue au plus offrant et infestée de multinationales sans aucune conscience pour l’agriculteur moyen.

L’ampleur de son influence, sa persévérance face à l’adversité, le pouvoir de ses convictions, la sagesse et la connaissance dont il faisait part, sa fortitude d’esprit et de vouloir, son intransigeance face au mensonge, et ses principes inébranlables, ont fait de lui un homme d’un calibre dont il se fait rare.

Jusqu’à sa dernière seconde, il aura été un travailleur persévérant et inébranlable.

Véritable pilier pour beaucoup, son héritage aura définitivement marqué le Québec, et son souvenir sera gravé à jamais dans nos mémoires.

Lorsqu’une légende quitte ce monde, son départ ne laisse personne indifférent.

LBB

Nous apprenions le décès subit de Michel Labonté,  lundi le 22 janvier 2018. Il est décédé à Cowansville. Ce dernier était l’aidant naturel et notre représentant à Montréal et régions. Il a été incinéré. Pour offrir nos condoléances, nous pouvions communiquez avec le Salon Funéraire de Cowansville. Condoléances si brèves furent-elles!

Cher Michel,

Je me souviendrai toujours de ta générosité à l’égard des membres de l’ANCQ. Tu étais notre représentant à Montréal au delà d’une décennie. Chaque déplacement que je devais effectuer seule à Montréal pour l’ANCQ, tu étais toujours à la Gare d’autobus pour m’attendre.  Tu étais un compagnon extra-ordinaire, pour toutes les démarches que j’ai effectuées, au sein de notre organisme.  Qui oubliera ton beau sourire ?

Quant à ton petit côté plus personnel, tu me retrouvais avec tes démarches ésotériques. Combien de magnifiques bouquins m’as-tu achetés ?  Le balais d’Harry Porter! et l’Ange qui est toujours dans ma salle de consultations.

Lorsque tu as pris ta retraite du corps policier de MTL, tu es devenu herboriste, je prenais malin plaisir à te surnommer « mon Druide ».

Je ne parlerai pas ici des longues conversations téléphoniques que nous nous accordions. Nous nous comptions tout et plus que tout. Ne sommes nous pas des « gémeaux »?

Je suis triste et malheureuse du manque de respect qui fut témoigné à tes restes funéraires. Je t’ai expédié des roses pour te remercier pour ce que tu as fait pour l’ANCQ, elles se sont retrouvées pêle-mële avec d’autres sœurs fleurs! Comme de parfaites inconnues! Quelle tristesse et manque de respect.

Mais tu resteras à jamais gravé dans ma mémoire mon cher frater.

2017-03-24 : CLAUDE LACHAINE (Fondateur, et défricheur de la première Maison « Pères-enfants » du Québec).

Claude nous a quitté vendredi dans son sommeil, le 24 mars 2017. Quelques jours avant son anniversaire.
Ce fut un vaillant guerrier pour défendre la cause des pères. Il a versé à même ses avoirs des sommes d’argent pour maintenir pignon sur rue à Montréal. Il a accompagné des centaines de pères au Palais de Justice dans leurs démêlés judiciaires familiaux. Je ne peux plus compter le support et les bonnes actions que Claude a réalisé pendant plus d’une quinzaine d’années avec quelques subventions, à compter sur les doigts de la première main.
En 1998, lors d’une dîner à Québec, Claude m’avait donné l’élan nécessaire pour fonder l’ANCQ., il m’avait dit: » Personne autre que Toi, pourra donner un souffle nouveau aux pères et aux hommes en difficultés et personne d’autre que toi fera ce qu’il y a faire.. » Merci Claude, je suis toujours là.

2009-07-30 : Décès de Georges Dupuy

Notre ami Georges Dupuy nous a quittés après une maladie incurable, à Laval (Québec), le jeudi 30 juillet 2009 vers midi à l’âge de 62 ans. Il était l’auteur du livre « Coupable d’être un homme ». Il militait contre les fausses allégations et fausses accusations lors d’une rupture en vue d’une plus grande justice pour les hommes et les pères. Il a été le Président fondateur de « la Coalition des hommes du Québec ».

Avec courage, il a vécu ses derniers jours chez lui, auprès de son épouse Diane qui l’a soutenu et accompagné vers son Grand Voyage!

Georges avait reçu le merveilleux don de servir le genre humain. N’est-ce pas là une raison pour lui être reconnaissant? Nous lui rendons hommage pour son souci d’intégrité et de justice.

Georges ne pouvait pas supporter la bêtise humaine! Doué, intelligent, jamais il ne faisait un travail par dilettantisme.

Il était un amoureux de la nature, travaillait ses jardins de fleurs et adorait par-dessus tout le Tango.

Georges a laissé un grand vide dans notre société lors de son départ. Pendant plus de 10 ans, Georges a milité pour les hommes accusés injustement. Combien de téléphones a-t-il reçus? Combien d’heures a-t-il passées à tenter d’apaiser la soif de justice de ces êtres en difficulté?

Écrivant et présentant ses doléances en Commission parlementaire, Georges était un citoyen complet et n’avait pas peur de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas.

Georges a osé; il a écrit un livre pour que nous puissions prendre connaissance de ce qui ne va pas. Georges est passé à l’Action.

Georges s’est posé plus d’une question sur le système judiciaire québécois quant à sa façon d’incriminer rapidement un époux, un père! Il était outré par les façons de faire peu élogieuses concernant les mensonges ou fausses déclarations des ex-conjointes ou épouses lors d’une rupture. Il était d’autant plus indigné par les mépris et manquements aux ordonnances de la Cour qui n’étaient pas sanctionnés par la Couronne.

Combien de pères a-t-il rencontrés, faisant face à d’horribles difficultés judiciaires lors d’un divorce?

Nous avons perdu un valeureux guerrier!
Nous avons perdu un guerrier pacifique!
Que son combat ravive en NOUS la FLAMME pour que nous puissions continuer à dénoncer les INJUSTICES pernicieuses, la haine et l’horreur du mensonge visant à détruire l’homme et le père lors d’une rupture.

2008-12-14 : Décès de Harry Braunschweiler

Harry est mort d’un accident vasculaire cérébral massif,  résultant de l’hypertension artérielle, à l’âge de 53 ans.

Son fils Mark, alors âgé de 23 ans, était dévasté. Après avoir survécu à une enfance d’abus et de torture aux mains de sa mère, et aussi de la DPJ, il s’est finalement évadé de l’horreur à l’âge de 18 ans pour rester avec son père. Ce dernier a combattu pour protéger son fils depuis son tout jeune âge. Depuis, Harry vivait avec Mark à Saint-Adolphe-d’Howard, juste à l’ouest de Saint-Sauveur.

L’été 2008, Harry a rencontré Martha et est tombé en amour. Pour la première fois depuis que j’ai rencontré Harry en 2004, il a été souriant et heureux dans l’amour. Ils méritaient une longue vie heureuse ensemble. Je suis heureux qu’il ait quitté avec l’amour dans son cœur.

Harry est un vrai père et un vrai homme. Un homme qui à tout fait pour protéger son fils.

Ce fut pour moi un honneur de l’avoir comme ami.

Il nous manquera beaucoup.

– Andy Srougi